7h00
: ça retentit de partout dans la chambre : réveil,
téléphones... carillonnent. Hors de question de risquer
la panne de réveil cette nuit-là !!!! Etrangement,
malgré l'excitation, nous avons bien dormi et c'est donc le pied
léger que nous commençons cette journée qui nous
verra traverser la moitié du globe. Bon, ce pied sera bien plus
lourd dans une quinzaine d'heures. Mais j'y reviendrai plus tard....
8h00 : dernière vérification du nécessaire vital :
passeports, billets électroniques, documents esta, cartes
bleues, roadbook, sac photo-video, pc. Nous avons pesé les
valises. Ca passe pour l'aller. Pour le retour, par contre,
après les passages dans les Outlets, c'est bien moins
sûr...
Tout est prêt. Direction
l'aéroport pour le premier vol : Marseille - Francfort.
8h40 : arrivée au guichet Lufthansa pour l'enregistrement, un
peu stressés à l'idée de rencontrer le moindre problème. Au
contraire, nous tombons sur une hôtesse particulièrement
arrangeante : elle nous modifie nos places sur le vol Francfort - Los
Angeles pour que nous obtenions les sièges hublots et couloir en
rangée latérale plutôt que dans les rangées
centrales. Toujours plus sympa pour se
lever sans déranger la rangée. Et j'ai bon espoir d'obtenir quelques clichés à travers le hublot.
Un petit café pour patienter puis direction la salle
d'embarquement. Je ne tiens pas vraiment en place et en profite pour
immortaliser l'arrivée de notre avion. Là où j'ai
perdu le sourire, c'est de voir un bagage tomber du chariot
(à gauche du chariot sur la photo) et de constater que le
chauffeur poursuivait tranquillement sa route. Est-ce une de nos valises
?????? Heureusement, un bagagiste apercevra cette valise, seule,
abandonnée sur le tarmac et finira par la charger dans la soute.
Ouf !!!
10h05 : ca y est, les hôtesses se mettent en place pour l'embarquement. Direction l'Allemagne.
Deux
heures plus tard, nous voici à l'aéroport de Francfort.
J'appréhendais un peu cette escale, me disant que 2 heures
à tuer, ça allait nous paraitre sacrément long. Ce
que j'ignorais, c'est qu'à Francfort, la distance dans le
Terminal 1 entre le hall 1 et le hall 4 est sacrément longue. Il
nous a même fallu prendre le shuttle !!! J'ignorais que
Francfort est un aéroport aussi important. La preuve en image avec notre vol, juste en bas...
C'est donc juste dans les temps que nous parvenons à la salle
d'embarquement. Là, l'excitation monte d'un cran à la vue
de la destination sur l'écran : depuis le temps que je
l'attends, la voici enfin !!!!
En
règle générale, j'ai de l'humour. Mais là,
à peine assis, un message nous annonce un retard d'une
heure pour ce vol à cause d'un souci rencontré à Denver. Je trouve que, sur le coup, les Allemands ont un
humour plutôt douteux.... Bon, passons le temps à surfer
sur internet. Là, c'est la deuxième lame : internet
est payant dans cet aéroport. Pfffff
Et pourtant,
nous allons bientôt vivre notre premier Grand moment : nous
voilà assis, à attendre, quand un petit groupe de
papis-mamis vient s'assoir à côté de nous. J'avais
beaucoup lu sur VF que les Américains nouent très
facilement le contact. Notre premier contact avec l'Amérique va
être mémorable : un des papis assis à
côté de kathy se tourne vers elle et nous avons droit
à notre premier "Hey, how are you doing guys ?" !!!!!
Et nous
voilà partis dans une discussion pleine de rires, de sourires,
d'incompréhension... Notre papi est de Los Angeles et rentre
de vacances dans son pays d'origine, la Croatie. Et comme tout
américain, il nous interroge sur notre vie, notre
travail, notre voyage et nous donne évidemment tout un tas
de conseils pour découvrir sa ville.
Notre oreille
n'étant pas encore réglée sur le mode Anglais
Américain, certains échanges furent
particulièrement hilarants de non-compréhension. Surtout
que notre papi a passé toute la discussion à manger une
pomme. Allez comprendre, vous, un américain qui vous parle la
bouche pleine !!!! Ce fut la cerise sur la gâteau. Non
plutôt, the apple on the cake !!!!
Un grand moment
dont je garde un souvenir plein de tendresse pour notre papi qui
nous a donné une première leçon de la
convivialité américaine.
Je crois que
nous en serions encore à discuter avec lui. Mais notre avion a
fini par arriver. Le vrai, le Grand embarquement peut commencer...
Il est 15h15 quand notre Boeing 747 de la Lufthansa s'arrache du sol.
Nous voilà partis pour 12h de vol à destination du pays
de l'Oncle Sam.
Contre toute attente, j'ai admirablement bien supporté la
durée de vol. Peut-être parce que j'ai suivi à la
lettre 4 conseils lus sur VF :
- dès le décollage, régler sa montre sur l'heure du pays de destination.
- boire beaucoup d'eau tout le long du trajet.
- s'astreindre régulièrement à une petite marche pour se décontracter.
- dormir si possible dès le décollage et surtout rester
éveillé les quelques heures avant l'atterrissage afin d'être
bien claqué en arrivant pour enchaîner par une belle nuit.
Car sinon, c'est jet-lag quasi assuré.
Kathy, elle, peut enchaîner les sommeils sans problème.
Dans ce cas précis, être dormeur, c'est plutôt un avantage.
La seule petite déception du vol a été le survol
du Groenland : notre hublot donnait sur l'aile et côté
soleil. La réverbération du soleil sur l'aile est
aveuglante. Mais la vue, quoique furtive, fut une merveille pour les
yeux.
La bonne nouvelle du vol, c'est que le pilote a rattrapé l'heure
de retard. Nous atterrirons donc à l'heure prévue. Tant
mieux, car un programme un peu chargé et pas très
plaisant nous attend : la douane, la récupération des
bagages, de la voiture et un passage au Walmart pour les
premières courses.
17h20 : nous survolons enfin Los Angeles, le train d'atterrissage est
sorti...... le premier contact avec le sol
américain approche........... Malgré le vol,
l'excitation est palpable et la fatigue ne se fait pas encore trop
ressentir.
Le passage à la douane est plutôt rapide: seulement une
trentaine de minutes. Extra. Faut dire que
c'est organisé à l'Américaine :
une trentaine de guichets de douane, ça dépote !!!! Et
les 3 valises sont là, prêtes pour notre périple.
Ouf !
Par contre, la sortie de l'aéroport est un peu galère car
beaucoup de monde. Mais être à LAX dépasse
largement ce petit désagrément.
Bon, la première étape Douane + bagages est franchie en
une quarantaine de minutes seulement.
Reste à trouver la navette Alamo. C'est super bien
indiqué et nous trouvons le bus assez facilement à la
sortie de l'aéroport, sur la gauche. Direction Alamo pour la
récupération de la voiture.
Voilà une étape qui me stresse depuis le début de
la préparation. Car plus de 7 000 kms sont au programme. Donc,
la voiture va jouer un grand rôle dans la réussite ou non
de notre road trip. Or, aux USA, vous louez une catégorie et non
pas un modèle précis. On ne sait donc pas à
l'avance la voiture que l'on va avoir. Pour notre part, voyageant
à deux, nous avions opté pour une midsize
(l'équivalent d'une 407 en France). J'avais rêvé
d'une catégorie plus 'à l'américaine' mais
c'était budgétairement déraisonnable pour 23 jours
de location. Va donc pour une midsize.
Arrivée chez Alamo, petit coup de stress : il y a un monde fou
qui attend. Aïe aïe aïe. Il est déjà 18h35
et nous devons encore faire les courses. En plus, ce genre de
contre-temps te coupe un peu les jambes. La fatigue pointe le bout de
son nez. En plus, le tomtom a décidé de s'y mettre lui
aussi : 'en attente de signal gps'. J'ai rentré 202 POI et je
m'imagine mal arpenter L.A. sans lui. Je commence à prier pour
qu'il fonctionne...
Il est intéressant de connaître le mode de fonctionnement
chez un loueur américain : on passe au comptoir avec sa
réservation pour signer le bon et enregistrer sa CB. Puis on se
rend sur le parking, dans l'allée de sa catégorie de
voiture et on choisit sa voiture. Les clés sont sur les
portières. Donc on prend celle que l'on veut. A la sortie du
parking, un employé contrôle votre bon de
réservation puis flashe le code barre collé sur la vitre
de votre véhicule. C'est aussi simple que cela.
Vu le monde qui attendait, j'ai commencé à
m'inquiéter des voitures encore disponibles. Du coup j'ai
laissé kathy dans la file d'attente et je me suis rendu sur le
parking, allée des midsizes. Il restait peu de
voitures. J'ai donc pris le temps de toutes les regarder de
près : confort, volume du coffre... Mon choix s'est porté
sur la dernière Dodge Avenger disponible. Un look et une couleur
pas très fun mais elle m'a semblé idéale pour les
longs trajets à venir. Il faut parfois savoir être
raisonnable.
J'ai donc chargé les valises dans le coffre, ai pris les
clés et je suis retourné au comptoir, comme si de rien n'était. Je ne suis vraiment
pas fier de m'être comporté comme un bon français
ne respectant pas les règles. Mais obtenir un bon
véhicule est vraiment essentiel.
Retour au comptoir pour signer le contrat. Comme attendu le loueur
essaie de nous refiler toutes les options possibles et inimaginables. On
répond non à tout, signons notre contrat et prenons enfin
possession de notre Dodge.
Et là, immense soulagement : le tomtom trouve enfin son signal et nous
situe parfaitement bien. C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Notre prochaine étape est tout sauf sexy : le Walmart. Le seul
entre l'aéroport et le Super8 d'Hollywood. La liste est
prête : glacière, séchoir à cheveux, fer
à repasser, boissons, gâteaux, barres
énergétiques, eau, coca...
Grosse déception que ce Walmart : pas très clean, aucun
rayon frais ni fruits pour grignoter en arrivant à l'hôtel. Un
peu glauque. Ca plombe un peu l'ambiance. Du coup la fatigue se fait
vraiment sentir.
Seul moment un peu sympa : l'arrivée des pompiers, à l'américaine, digne de Backdraft !!!!
Nous partons enfin en
direction de notre hôtel où nous arrivons
complètement claqués. L'accueil est moyennement
chaleureux et les chambres honnêtes, sans plus. Elles disposent
d'un frigo, TV, table et fer à repasser et le wifi gratuit. Par
contre, la clim' est particulièrement bruyante. Mais ce fut
souvent le cas. Il vaut mieux avoir le
sommeil lourd aux USA !
Mais les jours suivants ont validé l'intérêt pour ce point de chute, central.
Puisque rien à emporter au Walmart, ce sera Twix + chips dans la
chambre. Trop épuisés pour un resto. Il est enfin temps
de dormir.
| Le coin des évals |
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Les coups de coeur |
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Le Vol |
L'excitation
a sûrement joué. Mais le vol s'est très bien
passé : équipage très aimable, écrans
individuels, repas très corrects. Pas tellement un coup de
coeur, mais une vraie satisfaction. |
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Les déceptions |
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Le Wal-Mart |
Une
étape incontournable pour nos premiers achats mais vraiment pas
plaisante. Un supermarché très décevant. |
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La note du jour |
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10 / 20 |
Rien d'extraordinaire pour la journée consacrée au trajet. Mais vraiment bien moins difficile que prévue. |
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Si c'était à refaire |
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Arriver
à Los Angeles vers 17h30 est une vraie bonne idée. Car le
temps de récupérer la voiture et de rejoindre
l'hôtel, il est l'heure de dormir. Je m'imagine mal arriver le
matin et réussir à tenir toute la journée. |
